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MELATONIN - La fin de l'éternité
27 février 2007

Melatonin teste les stations...

... fait d’improbables rencontres, et se met la tête à l’envers !

Cette année, on fait quelques concerts en stations. Pour plusieurs très bonnes raisons un peu longues à énumérer ici. Mais surtout parce que c'est une excellente école pour jouer tout et n'importe quoi, devant n'importe qui, quand tout reste à jouer. Donc, Samedi, concert au Diablerets. et Vendredi, c'était un concert club, plus classique, au NED de Montreux.

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Vendredi 23, 17h :

Je viens d’arriver au Ned, il fait très froid (et ça durera tout du long, ce froid infâme à rendre malade un Inuit particulièrement résistant). Je découvre la fin du check de l’Enfance Rouge. Ça a l’air pas mal bruitiste, et joué à très haut volume.

L’équipe du Ned est plutôt cool. Faut dire que l’enculé (traduire : l’ancien programmateur) s’est fait débarquer 1 année auparavant, et que le Ned est à nouveau fréquentable.

Leur Check fini, on monte la scène, et je discute un peu avec le guitariste chanteur de l’Enfance Rouge, franchement sympa.

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On y reviendra.

Notre check se passe affreusement, on doit improviser une espèce de système D pourri pour essayer d’avoir un son potable, et ça me gave. Grave.

Vendredi 23, 20h :

On bouffe, boit, fume, et on attend...

On attend quoi ? Le monde, pardi.

Et là, we de vacances, affiches pas très people et prix relativement élevé pour 2 groupes, ça donne pas beaucoup de monde. J’avais parié entre 7 et 12 entrées payantes.

Y en aura 13.

Notre pire score en 15 mois.

Et c’est tant mieux.

Parcque je signe là ma plus mauvaise prestation en 24 mois, au moins. En fait, la dernière fois que j’ai été aussi médiocre, je crois bien que c’était en 2004, au ... Ned !

Certes, le froid, les problèmes techniques, le manque de sommeil, etc. Mais ça n’empêche, j’ai été pas bon.

Et ça m’énerve. 

Conséquence logique : pas de rappel (la dernière fois, je crois que c’était au Ned...). Et c’est bien fait. Les rappels, c’est fait pour ça. Quand t’as été bon. Or là, c’était franchement tiède.

Vendredi 23, 00h :

L’Enfance Rouge fait un concert incroyable. Et là, je m’arrête 2 sec. Ce groupe a fait un des concerts les plus aboutis et excellents que j’aie vu de ma vie. Sincèrement. D’une densité, d’une puissance, d’une force, et d’une qualité incroyable.

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En plus, ils ont une véritable éthique de groupe, de vie, etc. Et très sympa. Y a trop à en dire pour le résumer ici. Le mieux c’est d’aller checker leurs sites. A noter que leur dernier album y est offert intégralement à télécharger. Amateurs d’Indie, de Shellac, de musique engagée, et vous tous qui haissez le 4/4, go check it out :

www.enfancerouge.org/

www.myspace.com/enfancerouge

Résultat, je crois que presque tout le monde (y compris les 4/5ème d’entre nous) sont repartis avec T-shirt, cds, affiches, etc.

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On finit par finir, vers 03h du mat. Rentrer bercail, et s’effondrer.

Samedi 24, 14h :

Je monte avec Dan. On reparle du fabuleux concert de hier, et on pleure ensemble de devoir jouer une première fois à 17h. Heureusement, Niic a trouvé un truc entre Orangebud et White widow qui calme franchement bien les angoisses...

17h :

C’est bizarre, y a du monde, devant ce bar. En plus, on sonne vraiment bien, et les gens sont de plus en plus nombreux (y compris l’éternel pilier de bar alcoolique dont on aura un certain mal à se débarasser...). Finalement, on regrette pas ct’apéro.

22h00 :

La fondue est terminée. Le patron a déjà cuité la moitié de notre équipe, et moi, je cherche un coin peinard pour m’isoler. Je le trouverai jamais.

On monte sur scène dans une relative indifférence (Ah, le charme des concerts en stations, tous tellement semblables, mais tellement différents...). A la fin du premier set, les gens ont l’air d’apprécier, même s’il le manifestent discrètement.

Le 2ème set démarre bien. Continue bien. Et se termine dans un merdier absolu. Ça pogote de partout, les gens refusent de nous laisser partir, foutent gentiment le bordel, supplient, gueulent, etc.

Le patron continue de nous servir à boire. Direct sur scène. Des shots de fous-furieux. Les autres boivent ça cul-sec. Moi, je sais que j’y laisserais ma peau, donc je finaude. Et ne bois que la moitié de chaque truc (de quoi assommer un troupeau de boeufs, tout de même...).

3 rappels plus tard, on s’arrache, et moi, je vais m’effondrer dehors.

Malgré la volonté farouche du patron de nous voir continuer, on finit par rejoindre l’hôtel pour 05h, brisés.

On rentrera le lendemain, dans un demi coma.

Quand je me suis réveillé, j’étais devant la télé, avec Séb, en train de mater le dernier pestacle de Dieudonné, très bien au demeurant.

Je termine en précisant que les photos (très bien) qui illustrent ce post appartiennent à un excellent et sympathique tophographe, Jacques Dubler, dont c’est le métier. Métier qu’il pratique avec passion et talent, à des prix plus qu’honnêtes.
Go and check :

http://www.jdblues.ch/

http://www.myspace.com/jacquesdubler

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Allez à plus !

A noter qu’on remet ça vendredi à Nendaz.

SG

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Commentaires
N
Fautr quand même préciser qu'après avoir ramené les plus ivres/malades/fatigués d'entre nous à l'hôtel, on est retourné avec Séb C s'occuper du whisky du patron et revisiter notre répertoire acoustique; donc les 5h, je crois qu'on les a méchamment explosées.
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